Un modeste panneau indique l’entrée. C’est dans le Bois Dormoy, un jardin associatif du 18e arrondissement de la capitale, que les migrants délogés le 2 juin 2015 de La Chapelle ont fini par poser leur baluchon. Ambiance jungle de Calais, des vêtements et des couvertures pendent aux branches des arbres alors que le campement s’organise. Depuis le 8 juin, 50 à 70 migrants dorment ici. Entre géraniums et gyrophares.
L’entrée du Bois Dormoy.
Les migrants se sont installés au bois Dormoy, un jardin partagé dans le 18ème arrondisseùet de Paris. L’association en charge du lieu leur a ouvert les portes dans la nuit du 8 au 9 juin, suite aux violences policières.
Mohammed est éthiopien. Il fait parti du groupe des Oromos, différent de celui du gouvernement. « J’ai été emprisonné 3 fois : 2 mois et 2 fois 4 mois. J’ai peur pour ma vie là-bas. » Il était maçon en Ethiopie. Il espère obtenir des papiers pour travailler. Il n’a ni famille, ni ami ici.
Mohammed est éthiopien. Il fait parti du groupe des Oromos, différent de celui-du gouvernement. « J’ai été emprisonné 3 fois : 2 mois et 2 fois 4 mois. J’ai peur pour ma vie là-bas. » Il était maçon en Ethiopie. Il espère obtenir des papiers pour travailler.
Idriss est un migrant. Il vit au Bois Dormoy, un jardin partagé, ouvert par l’association, depuis 2 jours. Il ne parle ni français, ni anglais.
Dans l’abri d’Idriss.
Jafar a 25 ans. Il vient d’Erythrée. Il a filmé son sauvetage en mer.
Ahmed Ibrahim, à gauche, a 25 ans. Asharof, à droite, a 17 ans. Ils sont arrivés depuis 16 jours en France. Ils n’ont pas de documents.
Ahmed lave son linge au Bois Dormay
Ahmed lave son linge au Bois Dormoy.
Ahmed retrouve un ami.
Une mini-pharmacie a été improvisée pour répondre aux petits bobos.